Bajram Bili / Distant Drone

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Electronica // Psychedelic // Krautrock // Techno // Synth

Related artists : James Holden, Etienne Jaumet, Luke Abbott, Clark…

Il y a une grande liberté à faire de la musique synthétique en France en 2015 : après la phase de réhabilitation menée par Turzi, Etienne Jaumet ou Pan European en début de décennie, l’obligation de réappropriation du patrimoine électronique historique, club et non-club, est obsolète. Les artistes peuvent aujourd’hui y puiser ou non, le métisser avec des horizons modernes et inspirés d’autres canaux. Le producteur n’a plus à justifier de son outil. C’est ce qui rend le Tourangeau Adrien Gachet aka Bajram Bili particulièrement excitant : si ses morceaux sont marqués du sceau des sacro-saints synthétiseurs analogiques, il fait pleinement partie d’une génération pour qui ce n’est presque plus qu’un détail : il est face à un océan de possibilités. Distant Drone aurait initialement dû être une cassette, mais il s’est vite avéré évident de le sortir sur un 10 ». Les deux tracks qui composent cet EP reflètent un passionnant aboutissement de cycle initié après la sortie de Sequenced Fog, tout en faisant le grand plongeon dans l’aventure club. En Face A, « Roger & Stan » avale Border Community et Rephlex dans une espèce de rollercoaster émotionnel qui vient exploser dans un déluge digne des plus grandes heures de la bass music. En Face B, « Distant Drone » peut quant à lui se lire comme un ultime adieu à son précédent album, entre montées d’arpèges délicats et fantômes house astucieusement planqués au fond du groove. Surtout, ces deux morceaux forment un ensemble ludique, impulsif, bien loin des habitudes plutôt cérébrales du registre. Ce disque fait le choix de prendre la route de l’amusement, de l’appel du corps, avec un outil trop souvent dédié à l’esprit. C’est peut-être justement ce qui le rend si particulier. Another Record, la maison-mère sur laquelle il a fait ses armes avec plusieurs EP et l’album fondateur Saturdays With No Memory, et le label post-punk Le Turc Mécanique – qui rejoint pour l’occasion la caravane hétéroclite autour de Bajram Bili – sont très fiers de vous présenter ce Distant Drone EP.

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Electronica // Psychedelic // Krautrock // Techno // Synth
Related artists : James Holden, Etienne Jaumet, Luke Abbott, Clark…

There is a great freedom in synthetic-music in France in 2015. After a rehabilitation phase led by Etienne Jaumet, Turzi or Pan European in the beginning of the decade, the recovery obligation of the historical electronic (for club or non club music) estate is nowadays obsolete. Artists can now chose wether to draw from it or not, to mix it with modern landscapes… A producer no longer needs to justify the tools he uses.

That’s what makes Adrien Gachet aka Bajram Bili so exciting: while his work is stamped with analog synths, he is part of a generation that considers this as a detail, facing an ocean of possibilities.

« Distant Drone » was meant to be released as a cassette, but it soon became obvious it should be a 10″ vinyl. The two tracks on this EP are a fascinating outcome of a cycle initiated with « Sequenced Fog », while diving into the club adventure. This record is a perfect companion piece to the album « Saturdays With No Memory » (released erlier this year).

The A side ‘Roger & Stan’ swallows Border Community and Rephlex in a sort of an emotional rollercoaster that explodes in a flood worthy of the great times of bass music. The B side ‘Distant Drone’ can be seen as a fond farewell to his album with delicate arpeggios, house music ghosts cleverly hidden in the groove. Mainly those two make a playfull, impulsive pair, far from what is usually done. It chooses to talk to the body with a tool mainly dedicated to the mind. It’s probably what makes it so special.

Another Record – home where Bajram Bili’s previous EP and debut album were released – and the post punk label Le Turc Mecanique are very proud to present this « Distant Drone » EP.